En avril, le nombre de permis de construire pour des logements a drastiquement bondi par rapport à mars. Quelles sont les implications de cette augmentation pour le marché du logement neuf ? Est-ce le signe d’une reprise durable ou simplement un sursaut temporaire ? Découvrez les enjeux et perspectives de ce phénomène dans notre analyse détaillée !
Dynamisme des logements collectifs : une tendance qui se confirme
En avril, le nombre de permis de construire a fait un bond de 12,5 % par rapport à mars, atteignant 34 500 autorisations. Cette hausse est principalement due à l’essor des logements collectifs et en résidence, qui ont vu leurs autorisations augmenter de 22,7 %.
En revanche, les permis pour maisons individuelles ont diminué de 5,1 %, soulignant un changement de préférence vers des solutions d’habitat plus collectives. Ce dynamisme dans le secteur des logements collectifs contribue significativement à la croissance globale des autorisations de construction.
Facteurs de la baisse des autorisations de logements
Malgré le rebond d’avril, les autorisations de logements ont chuté de 4,9 % entre mai 2024 et avril 2025 par rapport à l’année précédente, et de 26 % par rapport à l’avant-crise sanitaire. Cette baisse s’explique par une diminution des réservations et des dépôts de permis pour des projets classiques.
Les perturbations post-crise continuent d’affecter les prévisions de mises en chantier. La hausse des coûts de construction et des taux d’intérêt freine les projets immobiliers, tandis que la fin des aides à l’investissement locatif aggrave la situation du marché du neuf.
Efforts gouvernementaux et défis persistants
Pour soutenir le secteur de la construction neuve, le gouvernement a introduit en mars une aide financière destinée aux « maires bâtisseurs ». Cette initiative vise à encourager les projets de construction malgré un contexte économique difficile. En avril, 24 100 logements ont été mis en chantier, marquant une hausse de 3,3 % par rapport à mars.
Cependant, ces chiffres restent 25 % inférieurs à ceux d’avant la crise sanitaire. Les défis demeurent importants, avec l’augmentation des coûts de construction et des taux d’intérêt qui freinent les investissements. La fin de certaines mesures de soutien à l’investissement locatif complique davantage la situation.